Guerres intimes
THEATRE • Jurassienne d’origine kosovare, la galvanisante Koso Morina aborde crânement certains tourments de familles kosovares de Suisse: violence sexiste conjugale, préjugés et racisme. Seule en scène coup de poing au cœur, «Koso-War» pendule entre burlesque et drame. Une révélation.

A la table fichée au centre du plateau, Koso Morina débute le récit de soi à la manière d’un roman de formation classique, jouant avec désinvolture d’un rétro-projecteur. Pour marquer certaines stations de son histoire, elle fait défiler portraits féminins mélancoliques et pop mêlant rêve, réalité et souvenir des destructions, le tout dessiné par l’artiste...