On sort du spectacle avec le souffle court. Pas parce qu’on a pleuré, mais parce qu’on ne sait plus où se placer. Spectateurs et spectatrices d’un drame, témoins impuissant es, complices malgré nous ? La pièce nous met face à nos propres absences. C’est là sa plus grande réussite.
Face à l’indicible
SPECTACLE • «Ce que j’appelle oubli» de Laurent Mauvignier est un monologue librement inspiré d’un drame. Un homme meurt étouffé par des vigiles dans un magasin Carrefour en 2009. Pour une canette dérobée. Un fait divers oublié réanimé au théâtre.
