Sur le plateau nu, un long banc, quelques feuilles posées au sol, des partitions de gestes et mouvements répétitifs, minimalistes qu’accompagne une violoniste. Rien de spectaculaire. Et pourtant, dès les premiers instants de Laaroussa Quartet, quelque chose se met à vibrer. Ce n’est pas une narration qui s’installe, encore moins un effet. C’est une matière….
Gestes de potières, corps de mémoire
SPECTACLE • Il y a des spectacles qui creusent en nous plus profondément que d’autres. "Laaroussa Quartet", présenté au Festival d’Avignon, fait partie de ceux-là.
