Le théâtre des invisibles

SPECTACLES • Trois spectacles, trois cris. L’un dit l’effondrement intime d’un père et sa fille face à l’arasement programmé d’un quartier. L’autre donne voix aux paysans épuisés par un système qui les broie. Le dernier est un concert théâtral intime et incantatoire. Tous portent les récits des invisibles qu’on refuse d’entendre.

"Lichen" de Magali Mougel. Photo: Photo Romain Kosellek

Chronique d’un effondrement Dans «Lichen», trois comédiennes racontent à hauteur d’enfant l’histoire d’un père et de sa fille pris dans les mâchoires silencieuses de la réhabilitation urbaine. Tout débute comme une fissure: presque rien, une dissonance. Une table, un frigo, un poster de Bora-Bora, et puis ce père qui ne veut pas partir. Sa maison,…

Pour accéder à ce contenu, vous pouvez vous abonner !
Abonnement dès 3 francs pour 1 jour ou 20 francs pour 3 mois.
Si vous avez déjà un abonnement qui inclut l'accès en ligne, merci de vous connecter !