Regarder Luz (lumière), c’est comme errer dans un rêve éveillé. Le film a cette fluidité hypnotique, presque liquide, qui échappe à toute prise. La caméra de Benjamin Echazarreta transforme chaque plan en un tableau vivant, où les bleus électriques et les rouges brûlants de la ville paraissent plus réels, plus intenses que la retenue émotionnelle…
«Retrouver le réel à travers l’illusion»
CINÉMA • Par-delà les néons de la mégalopole chinoise Chongqing, «Luz» de Flora Lau avec Isabelle Huppert explore la frontière entre réel et virtuel. La cinéaste hongkongaise y tisse une méditation sur la perte, la filiation et la renaissance. Rencontre.