Tendre l’oreille à la langue du capitalisme

Culture • Dans son dernier livre, «Boniments » (1), l’écrivain François Bégaudeau cherche à écouter la langue marchande au travers de 42 entrées prenant la forme d’autant de nouvelles. En partant ainsi de « libéralisme », il en arrive à « novlangue », en passant par « résilience », « TikTok » ou encore « algorithmes ». Entretien.

En plus d'être écrivain F. Bégaudeau est aussi réalisateur et podcaster à ses heures. (Frantogian)
Récemment, l’homme politique français François Ruffin a parlé de la langue marchande en ces termes : «Leur langue n’est pas une langue de bois, qui a le mérite d’être solide, mais une langue de coton, faite pour nous endormir». Que penser de sa proposition ? François Bégaudeau C’est une proposition intéressante. Dans le coton, il y a...
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