Aux alentours de 19h00 le jeudi 11 mai, un groupe d’une trentaine de personnes composé de membres de la CGT Annemasse et d’autres syndicats (Sud, FSU, UNSA), de certains partis de la NUPES ainsi que du Parti du Travail genevois ou encore du collectif politique autonome du Silure s’est rassemblé devant le siège de BlackRock, le fameux fonds de pension, pour y faire du bruit à coups de casseroles et de cris. Un syndicaliste français nous explique: «Les casseroles sont devenues un symbole de la contestation en France. Pour exprimer leur solidarité transfrontalière et dénoncer la proximité entre le président Macron et la multinationale américaine spécialisée dans la privatisation de pensions, des militants français et suisses ont donc décidé de mener cette action conjointement».
Solidarité transfrontalière
Les militants sur place nous le rappellent: «Ces solidarités se sont déjà exprimées le 1er Mai, lors duquel un cortège genevois avait rejoint le défilé ce matin-là à Annemasse et la CGT Annemasse avait participé à la mobilisation à Genève!» Et le rendez-vous est déjà donné pour le 6 juin, date à laquelle l’intersyndicale française a appelé à une nouvelle journée de mobilisation, sans oublier le 14 juin en Suisse pour la Grève féministe.
