Une politique des sentiments pour contrer le populisme de droite

La chronique de Jean-Marie Meilland • La gauche radicale ferait bien de remettre les sentiments de celles et ceux qu’elle défend en bonne place dans ses démarches

L’importance des sentiments en politique a été souvent sous-estimée. Sous la forme du paternalisme, elle était plus fréquemment invoquée sous l’Ancien Régime. Durant les deux derniers siècles, à l’exception des fascismes et des populismes, on s’y est moins référé. Les libéraux ont fondé les sociétés sur l’intérêt. Le mouvement ouvrier s’est concentré d’une part sur...
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