Guerre vitrifiée

Culture • Edward Kaprov renouvelle la photographie de guerre souvent caractérisée par l’immédiateté, la vélocité et l’image iconique.

Anatoliy Michailovich et Vera Sergeevna sur les ruines de leur maison détruite, 2022. (Edward Kaprov)
Deux enfants avec leur vélo parmi les gravats. L’image est crépusculaire et fuligineuse. Comme mangée par l’eau-forte et le fusain, moirée d’encre, cernée de flou et de lueurs spectrales. Photographe collaborant notamment avec le National Geographic Magazine, Edward Kaprov convoque le procédé du collodion humide, une matière visqueuse, pour témoigner des premiers mois du conflit...
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