Cette course folle, amène les ménages de notre pays dans des difficultés financières surtout, pour les familles à faible capacité économique.
On doit se rappeler, que la santé est l’affaire de tous. Dès lors, il apparait incompréhensible que jusqu’ici le peuple suisse ait accepté cette charge économique trop lourde.
Dernière trouvaille proposée, est la modification de la clé de répartition du financement entre secteur d’Etat et privé (EFAS). Ceci signifie, que les caisses-maladies prendraient en charge 73,1% des coûts par les primes.
Il faut se rappeler ceci, qui paye commande! De là on glisserait vers plus de pouvoir pour les caisses-maladie. On passerait d’un pouvoir démesuré à un pouvoir exorbitant en faveur de ces dernières !
Dès lors, on assisterait à une privatisation rampante avec les risques que cela comporte pour les assurés contributeurs au système de santé. D’ailleurs, d’autres projets néfastes sont envisagés tel: une augmentation de la franchise annuelle, une diminution de la prise en charge de certains traitements, etc…
C’est la preuve que, ces dernières ne sont pas en panne d’imagination pour ponctionner les revenus des citoyens contributeurs.
Il est grand temps, de changer de système de financement de l’assurance santé, avec des cotisations aux montants raisonnables pour les citoyens de notre pays, qui ne sont pas des vaches à lait que l’on peut traire à l’infini. Il faudra s’en souvenir le 24 novembre prochain.
Thierry Cortat