Depuis quelques semaines, une blessure sanglante défigure les librairies francophones, une blessure d’abîme abouchée au génie : c’est le nouveau chef-d’œuvre de Louis-Ferdinand Céline. L’auteur fasciste, mort en 1961, semble revenu d’entre les morts pour hanter les vivants du rayon « nouveautés ». Son roman jusqu’ici inédit, Guerre, revient sur sa propre blessure à la tête lors de…
Céline, ou la grande peur des petits-bourgeois
Chronique • Si Céline a été le chroniqueur inlassable des grandes convulsions de l’histoire, des soubresauts de fer et de feu, il a aussi été l’écrivain génial du délire paranoïaque, de la méfiance érigée en système, de la résignation et du consentement comme doctrine morale.
