La propagande bourgeoise à l’assaut des barricades

La chronique de Quentin Mouron • La propagande n’a de cesse de chercher à convaincre les insurgés qu’ils n’ont rien à voir les uns avec les autres, que leurs intérêts sont contraires, que leurs colères sont opposées, qu’elles ne sauraient former ni destin commun ni barricade.

Quentin Mouron (DR)
Dans le premier volume de sa somme intitulée Ce qui nous soulève, le philosophe Georges Didi­-Huberman consacre un chapitre – lumineux, comme le reste de l’ouvrage – à l’importance des barricades dans l’imaginaire et dans la pratique révolutionnaire. Outre sa fonction première, stopper la progression de la police ou de l’armée, c’est, écrit Didi-Huberman : «Une...
Pour accéder à ce contenu, vous pouvez vous abonner !
Si vous avez déjà un abonnement qui inclut l'accès en ligne, merci de vous connecter !