Madame Bovary contre les bourgeois
La chronique de Quentin Mouron • Au fond, ces romans nous renseignent moins sur les mœurs et les coutumes d’une époque que sur la force de destruction folle des honnêtes gens qui, en termes politiques et économiques, se nomment les bourgeois.

J’ai récemment relu Madame Bovary, de Flaubert, puis Une vie, de Maupassant. Dans le premier on lit, question lancinante, presque programmatique : « D’où venait donc cette insuffisance de la vie, cette pourriture instantanée des choses où elle s’appuyait ? » Et, dans le second, on trouve cette maxime funèbre : « On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse...