Effervescence au pied de la tour Tamedia (racheteur des journaux d’Edipresse, ndlr) à Lausanne ce lundi 25 septembre. Plus d’une centaine d’employés du groupe basé à Zurich ont protesté avec détermination contre la suppression de 50 postes fixes dans les rédactions de toute la Suisse et d’une vingtaine de contrats de freelances. En Suisse romande, 28 postes devraient être biffés selon les prévisions du groupe de médias zurichois, 10% des effectifs à 24Heures, la Tribune de Genève, Le Matin Dimanche, la rédaction T et TES. «Cette suppression de postes est scandaleuse. Les rédactions sont déjà exsangues et sous forte pression de temps», a dénoncé Stephanie Vonarburg, vice-présidente de syndicom, qui avec Impressum, soutient les employés.
«Le groupe se porte bien financièrement et qu’il verse année après année des dividendes de plus de 47 millions aux actionnaires et à la famille du propriétaire de Tamedia. Cette situation perdure depuis l’entrée en bourse du groupe en 2000: un milliard de francs (!) sont partis en dividendes. Nous n’avons aucune compréhension pour 6 millions de mesures d’économie», a-t-elle précisé. Des négociations entre direction et commissions du personnel sont prévues, avec peu d’espoir de changer la donne.
Dans le même temps, les deux syndicats ont lancé une pétition pour obtenir une CCT en Suisse alémanique et au Tessin. Les discussions avec l’association des éditeurs (Verlegerverband Schweizer Medien – VSM) sont au point mort.
Pétition à signer sur https://faire-loehne.ch/fr/
